Les voitures thermiques pourraient rester majoritaires encore longtemps. Selon l’EIA (U.S. Energy Information Administration), en 2050, le monde pourrait compter 2,21 milliards de véhicules légers, dont 31% en configuration 100% électrique.
Selon cette projection, 1,52 Milliards de voitures thermiques pourraient encore circuler sur les routes en 2050. Davantage qu’aujourd’hui. Quelle qu’en soit la motorisation, ces voitures seront toutes – ou presque - construites entre 2025 et 2050.
L’objectif de Valvijet est de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 des voitures thermiques de 12 à 13% en moyenne, au prix le plus bas. Cette réduction pourra dépasser les 15% pour certains véhicules. Les enjeux sont conséquents : en 2050, si la consommation d’essence de toutes les voitures thermiques baissait de 13%, les émissions de CO2 mondiales de l’automobile baisseraient annuellement de 450Mt, et la consommation de pétrole de 120 Mds $ (100$/baril – 12 000 km/an).
Pour qu’une motorisation soit performante sur les plans économique et environnemental, elle doit susciter une large adhésion. Réduire efficacement les émissions de CO2 passe donc par la mise sur le marché de véhicules bas-carbone « dont les gens ont besoin, qu’ils veulent acheter et qu’ils peuvent acheter », selon la formule d’Antonio Filosa, nouveau PDG de Stellantis.
Dans un contexte économique contraint, le pouvoir d’achat est le principal frein à l’adoption des nouvelles motorisations. Valvijet contiendra le prix de vente des véhicules et en réduira le TCO (coût total de possession). C’est une solution de court terme pour produire des voitures sobres, performantes, abordables, attractives et compétitives. Sa fabrication relève d’infrastructures industrielles, de compétences et de savoir-faire sur lesquels reposent des enjeux majeurs de prospérité et de souveraineté.
Valvijet compte parmi les rares stratégies technologiques capables de réduire significativement les émissions de CO2 sans contraindre le marché ni asphyxier l’économie.
Car en effet, bien que l’électrification soit inévitable, ce n’est pas la seule voie. Valvijet est une voie complémentaire. Sa portée est mondiale. Valvijet pourra accompagner une transition dont on ne peut pleinement anticiper ni la forme, ni le rythme.
La technologie Valvijet réunit les qualités nécessaires à un large succès : faible coût par gramme de CO2, réduction importante de la consommation de carburant, et grande transparence à l’usage.
Valvijet est une « add-on technology » applicable à tout véhicule hybride ou non-hybride, à faible investissement.
La réduction des émissions de CO2 de Valvijet peut aller jusqu’à 15% voire plus sur WLTP pour un gros véhicule moderne, et être d’au moins 6% s’agissant d’un « full hybrid » déjà très efficace. Cette réduction pourra être obtenue pour un prix compris entre 7€ et 42€ par gramme de CO2/km, soit très en deçà des 95€ de pénalité par gramme de CO2 excédentaire prévus par la règlementation CAFE de l’Union Européenne (Corporate Average Fuel Economy).
Autre avantage : Valvijet pourra être commercialisé en moins de 5 ans.
Les coûts de Valvijet qui figurent dans ces tableaux incluent des charges de propriété industrielle qui n’ont pas vocation à perdurer au-delà de 2045. La part « fabrication » intégrée à ces coûts provient d’une étude très détaillée, pièce par pièce, qu’a réalisée en 2025 une grande institution française avec plusieurs industriels. A compter du démarrage en production (SOP) et au fil du temps, ces coûts ne pourront que diminuer avec l’apprentissage industriel et l’optimisation :
L’allumage par jet turbulent (TJI) est sans aucun doute le prochain saut technologique des moteurs thermiques automobiles.
Pour être efficace sur toute la plage d’utilisation et rester compatible avec un post traitement simple et économique (catalyseur 3-voies), le TJI nécessite de comprimer de l’air, de le mélanger de façon homogène et en proportions précises avec le carburant, puis d’injecter le tout à l’état gazeux dans une préchambre avec la plus grande flexibilité possible.
Sans ces fonctions, le TJI restera une stratégie marginale réservée à des moteurs à hautes performances, ou un vœu pieux. Valvijet apporte les composants qui supportent ces fonctions : c’est une première mondiale.
Les composants Valvijet sont économiques et faciles à intégrer dans une voiture.
Ils seront « outsourcés » auprès d’équipementiers.
Aux fonctions indispensables au déploiement à grande échelle du TJI, Valvijet ajoute un clapet qui garantit qu'en début de chaque cycle, la préchambre est exempte de gaz brûlés résiduels. Cette nouveauté élimine le principal frein à l'adoption des préchambres actives en automobile : des performances décevantes à basses charges, précisément là où sont les enjeux CO2 sur cycle WLTP et en conduite réelle (RDE).
Ainsi, Valvijet neutralise tous les verrous qui ont jusqu’ici empêché l’allumage le TJI d’être produit et commercialisé :
Valvijet pourra équiper n’importe quel moteur automobile moyennant quelques adaptations au niveau de la culasse et de la géométrie du système de combustion. Il ne s’agit pas de « retrofit » : ces adaptations débouchent sur une nouvelle génération de moteurs, conçus pour tirer le meilleur profit du TJI.
A faible CAPEX, Valvijet va apporter des avantages stratégiques et commerciaux de premier ordre. Ses composants hautement standardisés seront sourcés par les constructeurs automobiles auprès d’équipementiers :
En réduisant les émissions de CO2/km à moindre coût, Valvijet va donner accès à de nouveaux compromis entre émissions de CO2 et prix de vente. Car en effet, les véhicules peu chers à produire sont notoirement coûteux en pénalités CO2. Ceux qui émettent peu de CO2 sont chers à fabriquer.
En réponse à une réglementation contraignante, les constructeurs investissent dans des technologies coûteuses mais exploitables sur le long terme : électrique, hybridation. C’est bien plus pertinent que de payer inutilement des pénalités CO2. Toutefois, les clients reculent devant l’explosion des prix. Le dilemme est pour tout le monde : le constructeur et le client. Ce dernier attend. Le marché se contracte, le parc vieillit, et l’environnement n’en tire guère de bénéfice.
Valvijet va fournir de nouveaux leviers pour gérer le dilemme.
En effet, Valvijet va permettre de produire des moteurs qui délivrent un rendement élevé en conditions ordinaires de conduite, sans assistance électrique. Équipés d’un système « mild hybrid » 48 volts, les émissions de CO2 de véhicules TJI-Valvijet pourront être proches voire équivalentes à celles d’un « full hybrid ». A la clé : des centaines voire des milliers d’euros économisés sur la fabrication de chaque véhicule.
